Tout d’abord, un grand nombre de mines existantes continuent à produire, et certaines d’entre elles réalisent des expansions. Ces mines reposent sur d’importants investissements passés et actuels dans l’infrastructure réalisés par des sociétés minières qui font partie des plus grandes au monde. Au Canada, le Québec, le Labrador et le Nunavut sont les plus grands producteurs de minerai de fer.

Le Québec est le deuxième plus grand producteur d’or au Canada, et l’exploration aurifère alimente une grande partie de l’activité qui a lieu à l’Est du Canada. Nous voyons par exemple une véritable ruée vers l’or à Terre-Neuve, avec de nombreuses entreprises qui investissent dans des activités d’exploration. Une mine de Terre-Neuve en est à sa phase d’exploration, et on affirme qu’elle pourrait devenir l’une des plus grandes mines d’or sur la planète. Nous voyons aussi beaucoup de potentiel dans le rétablissement des activités dans la région de Chibougamau.

Une autre forte tendance est l’intérêt croissant à l’égard des minéraux utilisés pour produire des batteries, comme le graphite, le lithium et le phosphate.

En raison de la plus petite envergure, on n’a plus besoin de milliards de dollars pour se lancer en affaires, et nous voyons donc de petits projets surgir un peu partout, notamment à Terre-Neuve. Ces mines peuvent également lancer la production beaucoup plus rapidement. Il ne s’agit pas de la prochaine Barrick Gold, bien sûr, mais il y a beaucoup d’activité.

Ces mines ont toutefois une durée de vie plus courte en règle générale, ce qui peut compliquer le recrutement d’opérateurs qui hésitent à faire déménager leur famille. Il est de plus peu probable de voir les technologies de pointe et complexes, comme l’électrification ou l'exploitation autonome s’appliquer à ces machines plus petites, du moins dans l’immédiat.